Dernière modification: 2017-05-25
Résumé
L’évaluation des apprentissages est en quelque sorte notre pain quotidien. Ce printemps (2017) un excès de fièvre, une frénésie, un buzz s’est à nouveau manifesté à propos de la question des notes et de la sanction des études au Québec. Cette frénésie s’explique selon Charles Hadji (2013) principalement par deux raisons : une bonne et une mauvaise. Et souligne-t-il, c’est plus souvent qu’autrement la mauvaise qui l’emporte, pourquoi ?...
Travaillant comme équipe sur la Sérendipité en Recherche et Formation, nous vous proposons d’expliciter deux analogies fondamentales relatives à l’évaluation des apprentissages : celle de Jean-Guy Blais (2014) de l’Université de Montréal, entre les relations commerciales et l’évaluation des apprentissages ; et celle de Ken Robinson, USA (2013, 2015, 2017), qui lui propose deux principales modalités afin de garantir la valeur et la qualité des apprentissages, celle du fast-food à la McDo (efficacité) et celle des étoiles du Guide Michelin (favorisant la créativité). Nos deux auteurs insistent sur les ressemblances et les différences dans leur recours à l’analogie ou la métaphore et l’essentiel de notre travail va consister à interroger et à apprécier ses rapprochements.
Ce qui précède devrait nous conduire à nous demander s’il faut avoir peur de l’évaluation des apprentissages telle que vécue lorsque l’enjeu devient de plus en plus important. Certes, toute démarche évaluative vise à fournir des données aussi fiables que possible en vue de prendre les meilleures décisions. Mais qu’arrive-t-il si suite à une évaluation la décision la plus importante à prendre n’est pas nécessairement celle du Ministère, du gestionnaire scolaire ni même de l’enseignant, mais plutôt celle de l’élève ?